Quand la PTP met fin à un monopole vieux de plus de 200-ans…

En ce jour historique, alors que Maurice célèbre les 188 ans de l'abolition de l'esclavage, la People’s Turf PLC (PTP) a une pensée spéciale pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’avancement du pays.

Un jour symbolique pour la PTP, qui, en regardant dans le rétroviseur, peut être fière de son parcours comme nouvelle organisatrice de courses, mettant fin à un monopole détenu par un Club, qui existe depuis plus de 200-ans.

Fini les temps du pouvoir absolu et de l’exclusivité du Champ de Mars d’un Club, qui croyait que tout lui était permis, opérant comme un état dans un état, mais plus puissant que la République elle-même.

Comme disait un ancien chef juge, le premier expulsé de cet état colonial, il ne lui manquait qu’un comptoir d’immigration pour contrôler l’accès à l’intérieur de ce puissant petit état, dont les jouisseurs ne sont nuls autres que ces rescapés qui n'ont pas su, jusqu'à présent, se comporter comme un citoyen ordinaire dans cette République.

S'ils vivaient encore en France, alors juste après la prise de la bastille, les nouveaux républicains français les auraient fusillés, car c’est précisément grâce à cette période précoloniale qu'on a connu la révolution française et les Français d’aujourd’hui chantent fièrement la marseillaise.

Comment ne pas se souvenir encore de ces compétitions traditionnelles, dites ‘lekurs malbar’, se servant de nos ancêtres à grimper sur des poteaux en bois vernis de suif. Traitant les êtres humains de ce pays comme des singes.

Comment ne pas évoquer les chantages de ceux qui ont pris en otage les courses hippiques en refusant catégoriquement de se soumettre aux directives imposées par les autorités du pays pour détenir une licence de ‘HRO’, mettant même l’avenir des courses hippiques en péril ?

L’époque du Dodo ou du Faucon est finie. Alors que plusieurs étaient d’avis que la People’s Turf PLC n’allait pas faire long feu comme ‘HRO’, elle a bouclé la saison hippique 2022 en apothéose et se concentre même sur la nouvelle édition avec sérénité.

‘‘Ici à la People’s Turf PLC, nu pas get ou religion, ou couler lapeau, et nou traite tou dimun pareil’’, avait pesé sur ses mots le jeune Khulwant Kumar Ubheeram, CEO de la PTP, qui a pu mener son projet à bon port.

D’ailleurs, on a toutes les communautés qui assument des responsabilités importantes chez la PTP et à vouloir nous accuser de racisme, constitue un entêtement d’ignorer la vie qu'a connue nos ancêtres, dont Anjalay Coopen. Comme dit l’adage, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Nous y reviendrons très prochainement lorsqu’ils vont recommencer leur guère chronique contre le gouvernement.